Donc, j’ai craqué pour Eun Young Lee, dans "Le vrai classique du chat parfait", une des pièces de danse, une des 4 solos de l’oeuvre d’Haddy Maalem "Le principe de solitude".
Difficile de décrire ce que l’on ressent en vyant une danseuse, qui s’offre complètement. En discutant un peu avec elle je me suis rendu compte que j’avais ressenti ce qu’elle ressentait aussi (enfin bon, partiellement bien sûr..). Comme quoi, il se passe parfois des choses entre le public et l’artiste ou réciproquement.
Sa lutte avec la musique de Glenn Branca, lutte charnelle, sensorielle je l’ai ressentie aussi. Cette musique pouvait la dévorer, l’absorber à tout moment, et elle, elle devait danser de façon à ne pas se faire avaler. Quand l’équilibre est trouvé, quand la musique et le corps d’eun Young finissent par ce sompléter et non plus se battre, alors il se passe quelque chose d’incoryable... et j’ai été touché, physiquement par ce moment de pure énergie.
Voici un texte intéressant dans lequel on apprend un peu à connaitre Eun Young
Je n’ai vu aucune de ses autres interprétations. encore que...
Dans le cadre de Kdanses, à Auxerre (cf, autre article dans mon blog), 2 danseuses et 1 musicien, créent, travaillent à la création d’une oeuvre originale. Heddy Maalem est la chorégraphe, le guide de cette création, qui se passe sur plusieurs jours.
Les artistes travaillent la journée. Travail de recherche. A 18h, leur lieu de travail (une maison de quartier) est ouvert au public. On entre dans l’intimité créatrice des artistes. Qui se livrent, généreusement. Livrent leur recherche, en cours d’élaboration. On entre dans leur secret. C’est magique.
C’est ainsi que j’ai pu rencontrer Eun Young.
Peut-êtyre en reparlerai-je plus tard...
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